• Ce que nous avons pu remarquer tout au long de notre étude, c'est que la prise en charge pour ce genre d'addiction n'est pas très répendue en France.

    En effet, étant donné que selon beaucoup de chercheurs, les jeux vidéos ne s'apparentent pas réellement à une addiction, il n'y a pas de prise en charge qui est diffuse sur tout le territoire français.

    Prenons un exemple, le service d'addictologie du CHU de Nantes a mis en place des prises en charge spécialisées pour les joueurs excessifs. Cet accompagnement est proposé pour les joueurs  en rupture familiale et sociale. Pour tenter un retour à la réalité, le CHU a mis en place deux ateliers : un groupe d'échange entre plusieurs joueurs, et un lieu de rencontre et d'échange avec l'entourage du joueur. 

    De plus, afin de lutter contre la cyberdépendance, il existe des solutions :

    - Au niveau du gouvernement : un plan gouvernemental sur les addictions a été inscrit dans le cadre de la CSAPA (Centre de Soin, d'Accompagnement et de Prévention en Addictologie) entre 2007 et 2011) afin de traiter les addictions de manière générale, y compris la cyberdépendance.

    - Au niveau associatif ( ex : le Cap ) : Dans un premier temps, cette association informe les jeunes des risques du net, puis s'occupe si besoin est des soins. Il y a alors l'établissement d'un diagnostic de dépendance et un bilan psychologique et social (car nous l'avons vu, la cyberdépendance cache souvent d'autre pathologies).

    Nous avons pu trouver un exemple d'une des actions du Cap : "Deux jours sans écrans."

    Dans le but de sensibiliser les jeunes aux dangers des usages abusifs d'Internet. 

     

    Une prise en charge peu commune

     

     Le plus d'Antoine & Gwen :

    L'avertissement est sérieux. Au terme d'une étude publiée par la revue spécialisée européenne Human Reproduction, le Dr Yefim Sheynkin met en garde contre l'utilisation des ordinateurs portables. L'équipe du spécialiste d'urologie et de l'infertilité masculine (université de New York à Stony Brook) a suivi une trentaine d'hommes entre 21 et 35 ans. En position assise, lorsque l'ordinateur est posé sur les cuisses, la température des bourses (scrotum) augmente en moyenne de 2,1 degrés. "Un temps de récupération insuffisant entre les expositions à la chaleur pourrait causer des changements irréversibles ou seulement partiellement réversibles sur la fonction reproductrice mâle", précise l'étude.

    Petite anecdote :



    Et pour tous les hommes qui ne veulent pas d'enfants et qui ne sont toujours pas convaincus des dangers du «laptop», voici un dernier texte, extrait de l'Associated France Press (AFP) : Attention, jouer ou travailler trop longtemps avec son ordinateur portable posé sur les genoux peut brûler la peau même à travers les vêtements, avertissent des médecins à la suite du cas d'un scientifique suédois qui s'est roussi la peau du pénis et des testicules. En effet, confortablement installée à la maison dans son fauteuil, l'ordinateur sur les genoux, la victime - un homme de 50 ans, père de deux enfants - s'était plongée dans la rédaction d'un rapport pendant près d'une heure, selon une lettre adressée au Lancet, un hebdomadaire médical britannique paraissant le samedi. Le jour suivant, il a commencé à développer des cloques douloureuses sur le prépuce et le scrotum, qui se sont ensuite infectées, puis ont disparu sans nécessiter d'antibiotiques. Le chercheur s'est souvenu avoir légèrement déplacé l'ordinateur, alors qu'il était absorbé par son ouvrage, pour se débarrasser d'une sensation de brûlure.

     

     



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